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La Fédération de l'industrie horlogère claque la porte d'Economiesuisse

La Fédération horlogère se dit insatisfaite des prestations de l'association faîtière de l'économie nationale. [FH]
La Fédération horlogère quitte Economiesuisse / Le 12h30 / 1 min. / le 28 février 2013
La Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH) démissionne d'Economiesuisse pour la fin de l'année 2013. La FH n'est pas satisfaite de la position de l'association patronale sur le dossier du "Swiss made".

La position d'Economiesuisse dans le débat sur la "Swissness" aura eu raison de la présence de la Fédération de l'industrie horlogère (FH) au sein de l'organisation patronale suisse: la FH ne sera plus membre de la Fédération des entreprises suisses à partir de 2014.

En ne soutenant pas la proposition du Conseil fédéral dans le dossier Swissness, fixant à 60% le taux minimal de valeur suisse, economiesuisse fait non seulement obstacle au renforcement de la protection de ce label, mais encore favorise l'affaiblissement du label par rapport à la situation actuelle, souligne la FH jeudi dans un communiqué.

Selon la Fédération horlogère, cette position va à l'encontre des intérêts de l'industrie suisse des montres qui milite très activement pour une marque "Suisse" forte. L'horlogerie est certainement la branche la plus concernée par ce sujet, sachant que près de 100% de ses produits portent le label, ajoute l'organisation faîtière.

ats/mre

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Le patron de Swatch très critique

Au-delà du cas du "swiss made", le patron de Swatch Group Nick Hayek ne mâche pas ses mots à l'égard d'economiesuisse. "Nous avons besoin de représentants crédibles et non de fonctionnaires d'un lobby", déclare-t-il dans un entretien accordé à 20 Minuten Online.

A ses yeux, economiesuisse doit changer de mentalité pour empoigner les vrais problèmes de la place économique helvétique.

"Regrets" d'Economiesuisse

Economiesuisse a annoncé dans un communiqué prendre connaissance avec regret de l'annonce du départ de la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH)

Des discussions auront lieu prochainement quant à la nature de leur future collaboration.

L'association patronale suisse défend un taux particulier de 60% pour l'industrie horlogère, mais se refuse à ce que le principe qu'une solution spécifique à une branche soit imposée aux autres secteurs, a-t-elle affirmé dans son communiqué.