Conséquence de commandes en repli dans le contexte de la crise de la dette et du ralentissement conjoncturel en Europe, Stadler Rail doit réduire son effectif. Le fabricant thurgovien de matériel ferroviaire va supprimer quelque 60 postes sur les plus de 960 qu'il compte à Altenrhein, dans le canton de Saint-Gall. L'annonce, faite mercredi, survient le même jour que celle de Nexans Suisse, qui va biffer une vingtaine d'emplois à Cortaillod, dans le canton de Neuchâtel (lire encadré).
La première réduction d'effectifs du groupe
Concernant à 90% les 250 employés temporaires du site saint-gallois, les suppressions d'emplois interviendront au cours des trois prochains mois, a précisé mercredi Stadler Rail dans un communiqué. Les autres réductions d'effectif s'effectueront par l'entremise des fluctuations naturelles du personnel.
Il s'agit de la première réduction d'effectifs pour Stadler Rail depuis sa fondation en 1942, ajoute le groupe qui emploie au total quelque 4500 collaborateurs. L'entreprise établie à Bussnang est contrôlée à hauteur de 80% par l'ancien conseiller national (UDC/TG) Peter Spuhler, lequel l'a reprise en 1989.
ats/hof
Nexans Suisse biffe une vingtaine de postes
Nexans Suisse va supprimer entre 20 et 25 emplois sur son site de Cortaillod (NE), qui compte au total 314 personnes.
Le fabricant de câbles, entité du groupe français Nexans, motive la mesure par une baisse significative de son volume d'affaires.
Des licenciements seront prononcés, mais leur nombre exact n'est pas encore connu, sachant que des départs naturels et des préretraites interviendront dans le cadre de la restructuration.
Un plan social sera discuté avec les partenaires sociaux, a indiqué mercredi Nexans Suisse dans un communiqué.