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Le Portugal et ses créanciers d'accord sur le plan d'austérité

Portugal [JOSE COELHO]
Le Portugal doit rendre des comptes à la "troïka" (UE-FMI-BCE), détestée par une large partie de la population. - [JOSE COELHO]
Pour respecter ses engagements, le Portugal doit réduire ses dépenses publiques de 4,8 milliards d'euros à l'horizon 2015. Un accord avec ses créanciers a été trouvé suite aux mesures d'austérité présentées par le Premier ministre.

Le Portugal a indiqué dimanche être parvenu à un accord avec ses créanciers sur son nouveau programme d'austérité. L'accord permet de conclure de manière positive la 7e évaluation des comptes du Portugal par la "troïka" (UE-FMI-BCE) représentant ses bailleurs de fonds.

Il ouvre la voie au versement d'une tranche d'aide de 2 milliards d'euros dans le cadre du plan de sauvetage de 78 milliards d'euros dont Lisbonne bénéficie depuis mai 2011.

Après cet accord, le Portugal espère aussi que ses partenaires européens confirmeront leur accord de principe pour un allongement des délais de remboursement des prêts qui lui ont été accordés.

Suppression de 30'000 postes

Pour parvenir à cet accord, le Premier ministre Pedro Passos Coelho a présenté une série de mesures en vue de réduire de façon permanente les dépenses publiques de 4,8 milliards d'euros à l'horizon 2015.

Les mesures doivent permettre au Portugal de respecter l'engagement pris auprès de ses créanciers de ramener son déficit budgétaire à 5,5% du PIB à la fin de cette année, puis à 4% l'année prochaine pour revenir en 2015 en dessous de la limite de 3% fixée par Bruxelles.

Le nouveau programme d'austérité prévoit notamment la suppression de 30'000 postes de fonctionnaires sur un total d'environ 700'000, l'allongement de leur horaire de travail de 35 à 40 heures par semaine et le report de l'âge du départ à la retraite à taux plein de 65 à 66 ans.

ats/pb

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