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Déblocage de 7,5 milliards d'euros pour la Grèce consenti par la zone euro

Le déblocage de nouvelles tranches des prêts UE-FMI est accordé à Athènes. [Alkis Konstantinidis]
Une première tranche d'aide de 4,2 milliards d'euros sera débloquée "dans les jours qui viennent", a précisé l'Eurogroupe. - [Alkis Konstantinidis]
L'Eurogroupe a donné lundi son feu vert au déblocage de nouvelles aides à la Grèce d'un montant de 7,5 milliards d'euros dans le cadre de son plan d'aide accordé en 2012.

Les ministres des finances de la zone euro ont donné leur feu vert lundi au déblocage de nouvelles tranches d'aide pour la Grèce, d'un montant de 7,5 milliards d'euros, dans le cadre du plan d'aide accordé au pays au printemps 2012.

Cette opération se fera en deux temps: une première tranche de 4,2 milliards d'euros sera débloquée "dans les jours qui viennent", précise l'Eurogroupe dans un communiqué.

La seconde tranche, de 3,3 milliards d'euros, sera débloquée en juin, à condition que la Grèce mette en place les réformes sur lesquelles elle s'est mise d'accord avec ses bailleurs de fonds, réunis au sein de la troïka (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international).

"De bon progrès"

Athènes doit notamment "prendre des mesures pour mieux collecter l'impôt et pour réformer son administration", a indiqué le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

Les ministres des Finances de la zone euro ont estimé qu'Athènes avait déjà effectué "de bons progrès" qui ont justifié la décision de déblocage lundi. Une partie de la somme doit théoriquement servir à payer des obligations de la BCE qui arrivent à échéance fin mai.

Lire aussi: Le Portugal et ses créanciers d'accord sur le plan d'austérité

agences/olhor

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Prévention du blanchiment critiquée à Chypre

Les règles sur la prévention du blanchiment d'argent sont mal appliquées à Chypre, a affirmé lundi soir le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.

Ce dernier se base sur un rapport confidentiel. Bruxelles attend maintenant que l'île prenne les devants.

L'île était en effet soupçonnée de servir de plaque tournante pour le blanchiment d'argent sale, notamment en provenance de Russie.

Pression sur la Slovénie

La zone euro a maintenu lundi la pression sur la Slovénie, lui demandant d'agir rapidement pour corriger ses déséquilibres macroéconomiques, dans le secteur bancaire notamment, de crainte que le pays ne soit contraint de demander une aide financière internationale.

Les craintes ont redoublé depuis le sauvetage de Chypre, décidé fin mars.

Le secteur bancaire slovène croule sous une montagne de créances douteuses: environ sept milliards d'euros, soit 20% du PIB.

Déjà 2,8 milliards accordé en avril

Début avril, les bailleurs de fonds de la Grèce avaient approuvé le versement d'une tranche d'aide de 2,8 milliards euros, bloquée depuis mars.

Cette décision avait été prise après l'adoption par le Parlement grec d'une loi controversée autorisant le renvoi de 15'000 fonctionnaires d'ici fin 2014 dans le cadre de la restructuration du secteur public réclamée par la troïka.