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L'accord entre la COMCO et Swatch Group en passe d'aboutir

Un magasin Swatch à la Bahnhofsrtasse de Zurich. [Gaetan Bally / Keystone]
Le numéro un mondial de l'horlogerie ne devrait plus livrer ses composants aux marques d'ici à 2022 et non plus en 2020. - [Gaetan Bally / Keystone]
Le feuilleton va bientôt se terminer. Un accord à l'amiable sur la livraison de composants devrait être trouvé avec Swatch Group "avant la pause de l'été", selon la Commission de la concurrence.

La Commission de la concurrence (COMCO) ne dévoile aucun détail sur le contenu du texte, ne souhaitant pas commenter "un projet en cours", indique son directeur Rafael Corazza.

Ce dernier revenait sur des informations du quotidien L'Agefi et de la RTS.

Selon le projet actualisé que s'est procuré la RTS, le numéro un mondial de l'horlogerie ne livrera plus ses composants aux marques d'ici à 2022 et non plus en 2020, comme le dévoilait un premier document rendu public l'été dernier.

Le couperet pour les fabricants de mouvements tombera, lui, en 2018, contre 2016 prévu auparavant.

L'affaire remonte à décembre 2009

L'ancien directeur général de Swatch Group, feu Nicolas Hayek, déclarait alors, dans une interview, vouloir cesser de livrer à la concurrence les composants horlogers produits par son groupe.

Une décision qui avait déclenché un tollé dans les milieux horlogers, très dépendants des mouvements livrés par les filiales ETA et Nivarox du géant biennois.

ats/pb

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La COMCO a ouvert son enquête en juin 2011

La COMCO a déjà pris des mesures provisionnelles permettant à Swatch Group une première réduction sur les composants. Dès 2012, celui-ci a pu diminuer ses livraisons de mouvements à 85% de la quantité achetée en 2010 et à 95% pour les assortiments. Après le recours de dix horlogers, le Tribunal administratif fédéral avait confirmé les mesures, prolongées le printemps dernier jusqu'à la fin de cette année.