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Le projet de gazoduc à travers l'Europe défendu par Axpo remporte la mise

L'Azerbaïdjan a choisi un projet incluant Axpo pour son nouveau gazoduc
L'Azerbaïdjan a choisi un projet incluant Axpo pour son nouveau gazoduc / 19h30 / 2 min. / le 28 juin 2013
Le projet de gazoduc TAP, dont le groupe zurichois Axpo est le principal actionnaire, a été retenu par le consortium gazier azerbaïdjanais.

Le consortium gazier azerbaïdjanais Shah Deniz II a choisi le projet de gazoduc TAP, auquel participe le groupe zurichois Axpo, pour ses livraisons de gaz vers l'Europe en contournant la Russie, a confirmé vendredi le directeur régional du britannique BP, Gordon Birrell.

Le consortium, composé des géants BP, Statoïl (Norvège), Total (France) et Socar (Azerbaïdjan) a préféré ce projet à celui concurrent de Nabucco-Ouest.

42,5% des parts

Trans Adriatic Pipeline (TAP) doit relier la frontière gréco-turque à l'Italie, en passant par la Grèce et l'Albanie, puis sous l'Adriatique. Il doit dans une première étape livrer 10 milliards de mètres cubes de gaz au marché italien.

TAP regroupe la société zurichoise Axpo, initiatrice du projet et actionnaire pour l'heure à 42,5%, le groupe pétrolier norvégien Statoil (42,5%) et le groupe énergétique allemand E. ON (15%).

Nabucco-Ouest, soutenu par la Commission européenne, visait pour sa part à relier l'Autriche à la frontière bulgaro-turque. Ce consortium est composé notamment du turc Botas et du français GDF Suez. Les enjeux pour l'Europe restent géopolitiques, visant à réduire la dépendance au gaz russe.

Coûts pas encore connus

La construction du gazoduc transadriatique, maintes fois repoussée, pourrait débuter en 2015. La question du financement de TAP ne sera quant à elle pas finalisée avant la fin de cette année, avait indiqué Axpo.

Il y a une dizaine de jours, à l'occasion de la publication de ses résultats semestriels. Devisé à l'origine à 1,5 milliard d'euros (1,8 milliard de francs), le groupe zurichois avait ensuite jugé ce chiffre "irréaliste".

ats/nr

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L'importance du gaz naturel pour la Suisse

Pour la Suisse, le gaz naturel, entièrement importé, constitue la troisième source d'énergie derrière le pétrole et l'électricité. L'Union européenne, qui a importé pour sa part en 2012 quelque 260 milliards de m3, devrait voir ses besoins augmenter d'ici 2035 de 25% au minimum, selon Axpo.