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Adecco dans le collimateur du gendarme français de la concurrence

Ce n’est pas la première fois qu’Adecco est dans le collimateur dans l’Hexagone. [François Guillot]
Adecco soupçonné d'entorse à la concurrence en France / Le 12h30 / 1 min. / le 11 juillet 2013
Les autorités françaises ont ouvert une enquête contre Adecco pour violation de la législation sur la concurrence. D'autres sociétés de placement en personnel sont visées, affirme jeudi le groupe zurichois.

Le numéro un mondial du placement de personnel Adecco est dans le collimateur du gendarme français de la concurrence. Paris a ouvert une enquête contre le groupe zurichois d'origine vaudoise pour violation de la législation sur la concurrence.

D'autres sociétés concurrentes - non nommées - sont visées par l'investigation, a indiqué jeudi Adecco. Le spécialiste de l'intérim précise coopérer pleinement avec les autorités hexagonales.

Manpower et Randstad touchés

Numéro deux de la branche en France, le groupe néerlandais Randstad a affirmé jeudi dans un communiqué séparé être également visé. Manpower France a aussi annoncé être sous le coup de l'enquête.

Selon un porte-parole d'Adecco à Zurich, une éventuelle amende ne serait "pas matérielle" et la durée de la procédure est difficile à estimer, mais "cela peut durer des années".

ats/dk

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Adecco se restructure en France

Adecco France, plus grosse filiale du groupe suisse, emploie 6000 permanents et se présente comme le premier employeur privé de l'Hexagone avec 140'000 intérimaires, selon son site internet.

Le groupe, qui subit de plein fouet le marasme du marché du travail dans la zone euro, a procédé à une réorganisation de ses activités en France, réunissant sous un même toit les marques Adecco et Adia, avec à la clé plus de 500 emplois biffés.

50 millions de francs d'amende en 2009

En 2009 déjà, Adecco ainsi que ses concurrents Manpower et Vedior s'étaient vus épingler en France pour entente. La société de Chéserex (VD) avait alors écopé d'une amende de plus de 50 millions de francs, au terme d'une enquête démarrée en 2004.

Le total des amendes pour les trois groupes se montait à 94,4 millions d'euros, dont une facture de 42 millions d'euros pour Manpower et de 18,2 millions pour Vedior, alors filiale du néerlandais Randstad.