Pour les dirigeants du Fonds monétaire international, le produit intérieur brut (PIB) chinois devrait "croître de 7,75% cette année en dépit du ralentissement des six premiers mois, la résistance de la demande intérieure tempérant les faiblesses" d'une conjoncture internationale toujours morose.
Le gouvernement chinois s'est fixé en mars un objectif de 7,5% pour l'année 2013 - se montrant plus prudent que le FMI. Un niveau que le ministre des finances Lou Jiwei a même semblé revoir à la baisse la semaine dernière, déclarant que la Chine pourrait accepter "une croissance de 7% ou 6,5%".
Le FMI n'a donc pas depuis modifié ses calculs, en dépit des salves d'indicateurs décevants publiés ces dernières semaines en Chine, dont une forte contraction de l'activité manufacturière en juin et une chute inattendue de l'excédent commercial le même mois.
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afp/mre