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Le G20 "prend la Suisse au sérieux", assure Eveline Widmer-Schlumpf

Eveline Widmer-Schlumpf veut convaincre le G20
Eveline Widmer-Schlumpf veut convaincre le G20 / L'actu en vidéo / 58 sec. / le 19 juillet 2013
L'échange automatique d'informations fiscales est au menu d'une réunion du G20 vendredi et samedi à Moscou. Invitée par la Russie, Eveline Widmer-Schlumpf va y défendre la position suisse sur la question.

Eveline Widmer-Schlumpf va plaider la position suisse dans le dossier de l'échange automatique d'informations fiscales lors de la réunion des ministres des Finances du G20 vendredi et samedi à Moscou.

La conseillère fédérale s'est montrée optimiste à son arrivée dans la capitale russe. "On nous prend au sérieux et on nous respecte", s'est-elle réjouie dans une interview à la RTS.

Réciprocité exigée

Récemment, le Conseil fédéral s'est déclaré prêt à participer activement au développement du standard sur l'échange automatique d'informations au sein de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Toutefois, la Suisse a averti qu'elle ne reprendra cette norme que lorsque les autres places financières l'auront aussi fait. La réciprocité des échanges d'informations doit être absolument garantie.

Pour la Suisse, les importants centres financiers, tels Hong Kong et Singapour, ainsi que les Etats membres du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) doivent être intégrés au plan de l'OCDE.

ats/dk

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Sur invitation de la Russie

Il s'agit de la troisième rencontre de ce type depuis le début de l'année, après celles de Moscou en février et de Washington en avril.

La Suisse y participe grâce à une invitation de la Russie. Eveline Widmer-Schlumpf est accompagnée du président de la Banque nationale suisse (BNS) Thomas Jordan.

L'imposition des entreprises aussi en discussion

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a remis vendredi aux ministres des Finances du G20 un "plan d'action pour lutter contre l'érosion de la base d'imposition et le transfert de bénéfices", en 15 mesures.

Son application "se traduirait par le changement le plus radical du système fiscal depuis les années 1920", a estimé l'OCDE.

Concrètement, il s'agit de mettre fin aux mécanismes qui permettent aux multinationales, notamment dans le secteur numérique, de profiter des accords d'imposition entre les pays pour au final payer très peu de taxes, voire pas du tout.