Le Surveillant des prix de la Confédération Stefan Meierhans critique la politique des taxes menée par l'aéroport de Zurich. Celle-ci empêche le développement d'une réelle concurrence, contrairement aux aéroports de Genève et Bâle.
Les taxes désavantagent les compagnies aériennes à bas prix, déplore Stefan Meierhans dans une interview parue dimanche dans la SonntagsZeitung. Par exemple, un Airbus de 180 places qui doit s'acquitter d'une taxe d'atterrissage réduite est par contre soumis à une "taxe passagers salée". Et cette dernière se répercute sur les prix des billets.
Compagnies bon marché lésées
Les compagnies bon marché en souffrent, poursuit Monsieur Prix, qui plaide pour l'augmentation des taxes sur les avions. Ceux-ci sont en effet les premiers responsables des émissions. "Un avion plein est beaucoup plus écologique que deux à moitié vides."
Le canton de Zurich, en tant qu'actionnaire unique de la société de l'aéroport "Flughafen Zürich AG", devrait ici faire usage de son influence. Il devrait "renforcer la position importante de l'aéroport zurichois."
ats/rber
Swiss et Air Berlin mécontents
Le directeur général de Swiss Harry Hohmeister avait en mai dernier menacé de se retirer de l'aéroport de Zurich-Kloten dans plusieurs journaux.
Le directeur zurichois de l'économie publique Ernst Stocker (UDC) avait alors exprimé son incompréhension, arguant que Swiss avait jusqu'ici fait de bonnes affaires à Zurich.
Le directeur de Air Berlin Wolfgang Prock-Schauer, deuxième compagnie la plus importante présente à Zurich-Kloten, souhaite également une baisse des taxes de l'aéroport.