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Bénéfice en recul sur six mois pour le groupe de presse Tamedia

Les sites de Tamedia ne permettront plus aux anonymes de commenter un article. [Alessandro Della Bella]
Les sites de Tamedia ne permettront plus aux anonymes de commenter un article. - [Alessandro Della Bella]
Tamedia a dégagé un bénéfice net en baisse de 19,4% au premier semestre, mais son chiffre d'affaires a progressé de 6%. L'éditeur zurichois continue de souffrir du recul du marché publicitaire.

Le recul du marché publicitaire a continué à peser sur les résultats de Tamedia au premier semestre. Les journaux de l'éditeur zurichois ont vu leur chiffre d'affaires baisser de 4%.

Bond des activités en ligne

Face à un recul de 13% des annonces commerciales et de 18% des offres d'emploi et autres petites annonces, le secteur Print régional a enregistré une baisse des ventes de 4,6%, à 260 millions de francs.

Le chiffre d'affaires du secteur Print national a, lui, baissé de 4,1%, à 193,5 millions de francs. Un repli dû essentiellement aux résultats défavorables de 20 minutes, 20 Minuten, Anabelle et de la SonntagsZeitung.

Le secteur Digital, réunissant les activités en ligne de Tamedia, se montre en revanche de plus en plus florissant. Son chiffre d'affaires a bondi de 81,1%, grimpant ainsi à 111,9 millions de francs.

Au final, en raison du succès de ce secteur ainsi que plusieurs acquisitions, le chiffre d'affaires global du groupe a progressé de 6% à 536,8 millions de francs.

ats/dk

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Bénéfice net en forte baisse

Tamedia a enregistré un bénéfice net de 54,7 millions de francs sur les six premiers mois de l'année.

Cela représente une baisse de 19,4% par rapport à la même période de l'an passé.

Au niveau opérationnel, le résultat avant intérêts et impôts (EBIT) est ressorti en hausse de 8,1% à 63,8 millions de francs.

Plan d'économies en Suisse romande

Tamedia, qui a déjà vu son bénéfice net baisser de 15% en 2012, a lancé en mars un plan d'économies de 34 millions de francs, dont 18 millions pour la seule Suisse romande.

Ce plan, qui a suscité un véritable tollé dans la partie francophone du pays, n'aboutira pas à des suppressions ou fusions de journaux en Suisse romande, a répété Tamedia.

Le directeur général a admis qu'une vente du Matin au groupe Ringier avait été "étudiée" puis écartée. Interrogé sur une éventuelle fusion entre 24 heures et la Tribune de Genève, il exclut "très clairement" une telle option.

Aucune décision n'a encore été prise concernant les mesures à prendre au sein des journaux romands. Les discussions se poursuivent.