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L'économie suisse continue de résister à la morosité conjoncturelle mondiale

La consommation privée a contribué à la croissance du PIB nationale pour le deuxième trimestre 2013. [Laurent Gilliéron]
La consommation privée a contribué à la croissance du PIB nationale pour le deuxième trimestre 2013. - [Laurent Gilliéron]
La consommation privée a une nouvelle fois impulsé le produit intérieur brut de la Suisse, qui a enregistré une progression de 0,5% au deuxième trimestre 2013.

Le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse a progressé de 0,5% au 2e trimestre 2013, comparé aux trois premiers mois de l'année. En comparaison annuelle, la croissance s'est établie à 2,5%.

A l'image des derniers trimestres, c'est principalement la consommation privée (+0,7%) qui a été à l'origine des impulsions positives d'avril à juin, a communiqué mardi le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO).

Baisse de valeur ajoutée de certains secteurs

Pour la première fois depuis une année, les investissements en biens d'équipement (+2,9%) ont affiché une nette progression. L'évolution de la balance commerciale des marchandises a eu des effets négatifs sur l'expansion du PIB (recul des exportations et augmentation des importations), a ajouté le SECO.

En revanche, les impulsions des entrées et sorties dans le secteur des services se sont équilibrées. Du côté de la production, l'industrie (-0,5%) et la construction (-0,1%) ont connu une baisse de valeur ajoutée au 2e trimestre, en comparaison avec les trois premiers mois de l'année.

ats/lgr

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Un an après la #tuerie de #Chevaline, les enquêteurs estiment que la piste la plus sérieuse reste celle du frère http://t.co/sdwk0ctjid

— RTSinfo (@RTSinfo) September 6, 2013

La démographie: facteur de résistance

La croissance de la démographie est un des facteurs qui expliquent pourquoi l'économie suisse résiste mieux que les pays européens depuis 2007.

Elle a une influence directe sur l'évolution des agrégats macroéconomiques, comme la consommation des ménages et la construction, selon Bruno Parnisari, chef du secteur conjoncture au SECO.

Le responsable du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) précise que l'OCDE estime la croissance potentielle du PIB pour la Suisse à 2%, soit nettement supérieur à la plupart des pays européens, y compris l'Allemagne.