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Credit Suisse va se retirer d'une cinquantaine de pays d'ici 2014

L'employé de Credit Suisse risque l'arrestation et l'inculpation aux Etats-Unis. [Keystone]
Dans certains pays, Credit Suisse veut se concentrer sur les super-riches. - [Keystone]
Credit Suisse va fermer les comptes de ses clients dans une cinquantaine de pays, soit parce que les montants en jeu sont insuffisants ou que la banque ne veut plus faire affaire dans ces pays, révèle le Tages-Anzeiger.

Credit Suisse, le numéro deux du secteur bancaire en Suisse, entend fermer les comptes de clients provenant de près de 50 pays d'ici la fin de l'année, a affirmé le Tages-Anzeiger mardi.

La banque entend demander aux clients de ces pays de solder leurs comptes soit parce que leur avoirs sont insuffisants, la limite se situant typiquement en-dessous d'un million de francs suisses, soit parce que Credit Suisse ne souhaite plus faire affaires dans ces pays, selon le quotidien suisse alémanique.

Pays à risques

L'initiative touche notamment des pays africains, tels que le Congo et l'Angola. Sont également visés des pays tels que le Turkménistan, l'Ouzbékistan et la Biélorussie, les risques de réputation liés à ces pays étant jugés trop importants.

"Dans d'autres pays, Credit Suisse veut se concentrer sur les riches et super-riches, comme notamment au Danemark et en Israël. En Israël, le fait que de nombreux citoyens aient une double nationalité israélienne et américaine a également joué un rôle

agences/cab

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Des mesures déjà envisagées

Contactée par l'AFP, Credit Suisse a rappelé que ces mesures s'inscrivaient dans la ligne annoncée lors de la publication de ses résultats du deuxième trimestre, fin juillet.

"Une partie de notre stratégie est de nous recentrer sur certains segments et régions et de sortir de pays trop petits", a rappelé une porte-parole de Credit Suisse.

La banque entend se retirer totalement de certains marchés. Ce retrait ne sera que partiel dans d'autres, a-t-elle souligné.

Lors de la publication de ses résultats du deuxième trimestre, la banque avait annoncé que le retrait de certains marchés permettrait d'économiser près de 150 millions de francs suisses d'ici la fin de l'année.

Au cours des dernières années, la pression sur les banques s'est considérablement accrue pour que celles-ci s'assurent que les fonds de leurs clients sont légitimes, ce qui a entraîné une forte augmentation des frais de procédures.