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Philip Morris compte restructurer ses sites de Lausanne et de Neuchâtel

Philip Morris supprime des emplois en Suisse romande
Philip Morris supprime des emplois en Suisse romande / 19h30 / 1 min. / le 30 septembre 2013
Philip Morris compte supprimer ou transférer 170 emplois, a annoncé le fabricant de tabac lundi. Les sites de Lausanne et de Neuchâtel sont concernés.

Le fabricant de tabac Philip Morris International a annoncé lundi une réorganisation qui touche 170 emplois. Parmi les postes qui seront soit transférés, soit supprimés, 140 le seront à Lausanne et 30 à Neuchâtel, indique le groupe qui emploie 3000 personnes en Suisse dans un communiqué.

Consultation auprès des employés

"La restructuration prévue vise à réduire la complexité et à réallouer certaines ressources afin de mieux soutenir la croissance de PMI à long terme dans le monde", a précisé le groupe dans son communiqué. Une consultation auprès de ses employés a été ouverte.

Le groupe ajoute qu'il "reste pleinement attaché à la Suisse et plus particulièrement aux villes de Neuchâtel et de Lausanne qui accueillent nos structures globales et opérationnelles pour le marché suisse", a déclaré Kevin Click, senior vice-président des ressources humaines de PMI cité dans le communiqué.

ats/hof

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Pas de quoi s'inquiéter, selon Laurent Kurth

Laurent Kurth, conseiller d'Etat socialiste (NE), a estimé dans Forum qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter.

Selon ses informations, la restructuration se ferait sans licenciement à Neuchâtel.

"Une mauvaise nouvelle", réagit Philippe Leuba

"C'est une mauvaise nouvelle pour la place économique romande", a réagi le chef du Département de l'économie et des sports Philippe Leuba, qui se trouve actuellement en mission économique à Singapour.

"La direction m'a informé jeudi dernier. Elle a confirmé qu'elle souhaitait rester en Suisse et procéder à de nouveaux investissements."

Compte tenu de l'évolution du marché de la cigarette et des mesures prises contre les fumeurs dans les pays occidentaux, le groupe est contraint de déplacer certaines divisions dans les marchés dits porteurs, à savoir l'Asie, l'Europe de l'Est et l'Amérique du Sud, a expliqué le conseiller d'Etat.

"Nous lui avons rappelé les droits des travailleurs lors de licenciements collectifs".