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Des cadres du quotidien Le Temps sur les rangs pour son rachat

La rédaction du quotidien "Le Temps" à Genève. [Gaëtan Bally]
Des cadres de la rédaction cherchent à racheter Le Temps / Le 12h30 / 1 min. / le 29 octobre 2013
Cinq membres de la direction du journal Le Temps se mettent à leur tour sur les rangs pour devenir propriétaires du quotidien. Une offre sera faite prochainement, a appris la RTS mardi.

La directrice générale du quotidien Le Temps se met sur les rangs pour racheter les actions mises en vente par Tamedia et Ringier. Valérie Boagno est accompagnée dans sa démarche par quatre autres membres de la direction, dont le rédacteur en chef Pierre Veya. Le groupe a envoyé une lettre pour dire son intérêt et annoncer qu'il fera une offre en ce sens.

La direction du journal a informé les collaborateurs de sa démarche. Mais la difficulté de ce rachat potentiel est son financement et les délais à tenir, puisque les offres fermes sont attendues sur le bureau des actionnaires d'ici la fin du mois de novembre.

Négociations à lancer avec le monde de la finance

L'idée est d'inciter certains financiers à soutenir cette démarche interne au quotidien. Le processus n'en est encore qu'à son début. Valérie Boagno confirme à la RTS qu'elle n'a pas encore entamé des négociations auprès du monde de la finance, notamment genevoise. Mais "nous sommes des personnes assez déterminées et assez rapides, parce que nous sommes des personnes responsables", a-t-elle expliqué dans "Forum", sur La Première.

La grande inquiétude qui motive la direction est le risque de perdre l'indépendance éditoriale du titre.

Dominique Choffat/oang

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Nombreux candidats

La liste des acquéreurs potentiels du journal Le Temps ne cesse de s'étoffer.

L'AGEFI avait dit son intérêt dès le lendemain de l'annonce faite par Tamedia et Ringier.

Quelques jours plus tard, c'est le patron des montres Hublot, Jean-Claude Biver, qui disait envisager une offre de rachat.

Dimanche, enfin, la SonntagsZeitung révélait l'intérêt du duo composé de Christoph Blocher et du financier tessinois Tito Tettamanti, via MedienVielfalt Holding.