Le monde se dirige vers une pénurie de vin, avertit la banque américaine Morgan Stanley dans une étude. Depuis 2004, l'offre mondiale n'a cessé de décliner à la faveur de baisse de capacités, explique-t-elle.
Après avoir atteint un pic en 2004, avec "un excès de 600 millions de caisses de bouteilles", la production mondiale de vin est tombée à 1 million de bouteilles en 2012, son plus bas niveau depuis 40 ans.
Bond des prix à prévoir
Parallèlement, la demande "a dépassé l'offre de 300 millions de caisses l'an dernier", alors que la bourgeoisie des pays émergents a pris goût au bon vin.
Morgan Stanley prédit une aggravation de la situation, avec une pénurie à moyen terme accompagnée d'un bond des prix à l'exportation. Selon la banque, l'Australie, le Chili, l'Argentine, l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande devraient en profiter, alors que la situation pourrait se tendre en Europe.
ats/ptur