Alstom procède à une nouvelle restructuration après un premier semestre décevant. Le groupe industriel français va biffer au moins 1300 emplois. La Suisse est également touchée avec la suppression de 130 postes dans les activités gazières.
La suppression nette d'emplois y atteint 75 postes, a confirmé le porte-parole d'Alstom Suisse, Renzo Radice. Ce dernier n'est pas encore en mesure de dire si des licenciements seront prononcés. L'entreprise invoque le recul de la demande d'installations clés en main pour les centrales à gaz.
Coupures dans l'informatique et les technologies
D'autres suppressions de postes sont prévues dans les secteurs informatiques et technologiques, dont l'ampleur n'est pas encore connue.
Alstom a connu récemment une croissance sensible des effectifs. Le groupe emploie actuellement environ 6500 collaborateurs en Suisse, contre 6300 l'année précédente. L'entreprise va essayer de replacer les employés touchés, a informé le porte-parole. Quelque 300 postes sont en ce moment à pourvoir, précise-t-il.
agences/kkub
Plus de 5300 emplois biffés en 2 ans
En 2010, Alstom a déjà lancé un plan de suppressions de près de 4000 emplois en Europe et aux Etats-Unis dans sa branche centrales électriques. En 2011, c'est l'autre activité principale, la branche transport (matériel ferroviaire), qui était concernée par un plan de 1380 emplois.
Un milliard et demi d'euros d'économie
Alstom, qui emploie 93'000 personnes dans le monde dont 18'000 en France, vise désormais quelque 1,5 milliard d'euros de baisse de coûts par an d'ici 2016, avec des économies qui ne se limitent pas à des suppressions de postes.
Création de 55 emplois en Suisse
Parallèlement, l'entreprise prévoit de créer en Suisse 55 emplois dans la recherche et le développement, a annoncé mercredi Employés Suisse dans un communiqué.