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JPMorgan versera 4 milliards de dollars pour indemniser des particuliers

Début juin 2012, JPMorgan a annoncé qu'un des ses traders, Bruno Iksil, surnommé "la baleine de Londres" pour les importants mouvements dont il était responsable sur les marchés des produits dérivés, avait fait perdre au moins 2 milliards de dollars à la banque américaine. Il semblerait cependant que la perte finale pourrait dépasser les 4 milliards de dollars.
A 13 milliards de dollars au total, l'accord à l'amiable avec le département américain de la Justice serait le plus important jamais obtenu pour une seule entreprise.
JPMorgan versera 4 milliards de dollars pour indemniser des particuliers dans le cadre d'un accord pour régler les affaires liées à la crise des subprime.

La banque américaine JPMorgan Chase a accepté de verser 4 milliards de dollars pour indemniser des particuliers dans le cadre d'un vaste accord à 13 milliards de dollars avec le département américain de la Justice, affirmait le Wall Street Journal lundi.

Les termes de cet accord portant sur l'indemnisation des consommateurs étaient en train d'être finalisés lundi soir, ouvrant la voie à l'accord global, qui devrait être officialisé mardi, ajoute le quotidien.

Accord record inédit

A 13 milliards de dollars au total, l'accord à l'amiable avec le département américain de la Justice serait le plus important jamais obtenu pour une seule entreprise.

JPMorgan Chase avait fait un premier pas fin octobre vers la résolution de ses problèmes avec les Etats-Unis liés à sa conduite sur le marché hypothécaire avant la crise, en versant 5,1 milliards de dollars aux organismes parapublics de refinancement hypothécaire Freddie Mac et Fannie Mae.

afp/hof

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Washington Mutual, pierre d'achoppement

Selon le Financial Times, JPMorgan, première banque américaine en termes d'actifs, est prête à assumer la responsabilité des pratiques de sa filiale Washington Mutual dans les dérivés de titres hypothécaires à risque avant la crise.

Cet élément bloquait les négociations ces dernières semaines. Le Wall Street Journal est plus nuancé sur ce point. Selon lui la banque est seulement ouverte au "compromis".