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Le géant pharmaceutique Novartis va supprimer jusqu'à 500 emplois à Bâle

Le ministère japonais de la Santé va porter plainte contre la filiale japonaise de Novartis. [AP/Keystone - Rafiq Maqbool]
Novartis va supprimer jusqu'à 500 emplois à Bâle / Le 12h30 / 1 min. / le 21 janvier 2014
L'entreprise pharmaceutique bâloise Novartis a annoncé mardi qu'elle allait supprimer jusqu'à 500 emplois dans la cité rhénane. Des licenciements ne sont pas exclus.

Novartis va biffer jusqu'à 500 emplois à Bâle, a-t-elle annoncé mardi. L'entreprise pharmaceutique bâloise n'exclut pas des licenciements..

Ces coupes sont prévues dans la division Pharmaceuticals, "notamment parmi les fonctions de support", écrit la firme.

Parallèlement, le groupe veut créer "plusieurs centaines d'emplois" dans les segments porteurs (affections respiratoires, cancer du poumon, dermatologie et maladies cardiaques). Le site de Nyon, où de gros investissements étaient déjà prévus, est notamment concerné (lire: Novartis va investir massivement sur son site vaudois de Prangins).

Des effectifs stables pour 2014

Au final, les effectifs en Suisse devraient demeurer stables à quelque 15'000 "après cinq années de croissance", relève Novartis qui rappelle avoir généré 750 postes l'an passé (+5%). La majorité des 4000 emplois créés depuis 2005 l'ont été dans la région bâloise.

Quelque 12% des 133'000 collaborateurs à l'échelle mondiale travaillent sur le territoire helvétique, où environ 1% du chiffre d'affaires - 57,6 milliards de dollars en 2012 - est réalisé.

ats/gchi

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Le site de Nyon développé

Sur le site de Nyon, l'oncologie et la gestion de la chaîne d'approvisionnement de Sandoz (médicaments génériques) seront notamment étoffées. Un "troisième poste de production" sera ajouté sur le site vaudois.

Ce dernier avait annoncé, le printemps dernier, la construction d'une nouvelle usine et l'ajout de nouvelles lignes de production à Nyon-Prangins. En grande pompe, il avait dévoilé l'investissement de 60 millions de francs sur trois ans, ainsi qu'un montant supplémentaire de 90 millions d'ici à 2020.

Le site abritait en avril dernier 730 postes, soit 15% de plus qu'un an et demi auparavant.