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Le bénéfice de Julius Baer a fondu de 30% en 2013, à 188 millions de francs

Julius Baer. [Steffen Schmidt]
Une année 2013 de transition pour la banque Julius Baer / Le 12h30 / 1 min. / le 3 février 2014
Avec un bénéfice de 188 millions de francs en 2013, le groupe bancaire zurichois Julius Baer affiche une baisse de 30% de son résultat par rapport à 2012.

Julius Baer a vu sa rentabilité reculer l'an dernier. Le groupe bancaire zurichois a dégagé un bénéfice net (IFRS) de 188 millions de francs, en repli de 30% au regard de 2012, a-t-il précisé lundi.

Produit d'exploitation en hausse

Les résultats opérationnels ont plus que compensé les coûts élevés d'intégration des activités de gestion de fortune hors Etats-Unis et Japon de Merrill Lynch, l'amortissement en cours des actifs incorporels en lien avec cette acquisition et une provision liée avec l'entrée en vigueur de l'accord sur l'imposition à la source entre la Suisse et la Grande-Bretagne, se félicite l'institut lundi.

Sans tenir compte de ces éléments, le résultat net ajusté, qui illustre la performance opérationnelle sous-jacente, a crû de 19%, à 480 millions de francs. Côté revenus, le produit d'exploitation a progressé de 26% à 2,195 milliard.

ats/vkiss

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Actifs sous gestion et argent en hausse

Les actifs sous gestion de Julius Baer se sont pour leur part étoffés de 34% à 254 milliards de francs. Un montant qui comprend 53 milliards en provenance des unités acquises de Merrill Lynch.

L'établissement a engrangé un afflux net d'argent frais de 7,6 milliards de francs. Les actifs de la clientèle ont ainsi augmenté de 26% pour s'établir à 348 milliards.

Provision pour les Etats-Unis

Julius Baer a comptabilisé 35 millions de francs de coûts en lien avec le conflit fiscal américain au titre de 2013. Ce montant comprend une provision de 15 millions pour les frais juridiques attendus.

L'an passé, le groupe bancaire zurichois avait déjà affecté 38 millions à l'affaire fiscale aux Etats-Unis, rappelle-t-il dans un communiqué diffusé lundi. Il s'est rangé dans la catégorie 1 du programme américain, laquelle est réservée aux quatorze banques suisses déjà sous le coup d'une procédure.