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Le SECO anticipe une croissance de 2,2% en Suisse en 2014

Le PIB de la Suisse a connu une croissance de 1,9% en 2011.
Le PIB de la Suisse enregistrait une croissance de 2% en 2013.
Le produit intérieur brut de la Suisse devrait bondir de 2,2% en 2014, selon les prévisions du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) qui a confirmé mardi son pronostic de décembre.

Le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) a maintenu mardi ses prévisions de décembre et table sur une consolidation de la reprise conjoncturelle en Suisse en 2014 et 2015.

Le groupe d'experts de la Confédération anticipe une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 2,2% cette année et de 2,7% l'an prochain.

Pour 2014 la prévision de croissance du PIB a toutefois été revue en légère baisse. En décembre, les experts du SECO misaient encore sur une progression de 2,3%.

Hausse l'an dernier

Le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse a progressé de 2% sur l'ensemble de l'année 2013, selon les chiffres du SECO.

ats/moha

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Les différences entre pays persistent

Aux Etats-Unis, en particulier, la dynamique conjoncturelle continue d'élargir son assise et l'économie américaine devrait afficher une croissance vigoureuse en 2014 et 2015.

Dans la zone euro, une amélioration se dessine, attestant d'un début de reprise. La profonde récession semble ainsi en passe d'être surmontée, même dans les pays durement touchés par la crise de la dette, estiment les experts du SECO.

L'évolution de la conjoncture de nombreux pays émergents reste en revanche irrégulière. Ceux-ci ont notamment essuyé une nouvelle vague de sorties de capitaux à l'amorce du virage opéré début 2014 par les Etats-Unis en matière de politique monétaire.

Le Credit Suisse plus pessimiste

Les économistes de Credit Suisse craignent les effets de l'initiative sur l'immigration de masse sur la conjoncture helvétique. Ils tablent toujours sur une croissance du produit intérieur brut de la Suisse de 2% en 2014, mais prévoient un ralentissement dès 2015.

L'économie suisse a profité l'an dernier d'un "supercycle", dû à l'immigration, au boom immobilier et au bas niveau des taux d'intérêt, indique Credit Suisse. Dès 2015, la banque s'attend à un ralentissement de la croissance à 1,8%.