Publié

Romande Energie a retrouvé les chiffres noirs en 2013

Romande Energie, le premier fournisseur d'électricité de Suisse romande. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Romande Energie, le premier fournisseur d'électricité de Suisse romande, a retrouvé les chiffres noirs en 2013. - [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Le fournisseur électrique vaudois Romande Energie a annoncé lundi avoir enregistré un bénéfice de 67,9 millions de francs en 2013. Le groupe renoue ainsi avec les chiffres noirs.

Romande Energie a renoué avec les chiffres noirs lors de son bilan 2013, a annoncé lundi son directeur général Pierre-Alain Urech.

Le groupe vaudois, premier fournisseur d'électricité en Suisse romande, a enregistré un bénéfice net de 67,9 millions de francs, contre une perte de 278,2 millions de francs en 2012.

Les fonds propres atteignent près de 2 milliards de francs, ce qui permet d'envisager des investissements et des achats même si le recours à l'emprunt sera nécessaire.

Chiffre d'affaires stable

Le chiffre d'affaires est resté pratiquement stable à 577,8 millions de francs (-0,3%). Au niveau opérationnel, le résultat avant intérêts et impôts (EBIT) a augmenté de 1,7% à 68,9 millions.

Romande Energie a dégagé de nouveau un bénéfice après deux exercices marqués par d'importantes corrections de valeurs liées aux activités de l'entreprise Alpiq. Ces éléments exceptionnels avaient touché le groupe à travers sa participation à EOS Holding qui détient 31,4% d'Alpiq.

ats/jvia

Publié

Flou sur l'accord sur l'électricité

Le flou dans les relations de la Suisse avec l'Union européenne (UE) et l'accord sur l'électricité bloqué par Bruxelles après la votation du 9 février pèsent sur la situation de Romande Energie et de la branche électrique entière.

La situation qui en découle est "délicate", selon Pierre-Alain Urech. Selon lui, la Suisse a besoin d'un accès au marché européen, comme l'UE a besoin de la Suisse.

"A neuf mois du grand marché libre européen, on ne sait pas ce qui va se passer", a-t-il regretté, en laissant entendre qu'il faudrait peut-être s'adresser à chaque pays membre de l'UE directement. "On ne peut pas bloquer l'électricité à la frontière", a ajouté le responsable.