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La Suisse championne des accords de libre-échange, selon un rapport britannique

Des négociations bilatérales sont en cours entre la Suisse et l'UE. [RTS]
La Suisse obtient de meilleurs accords de libre-échange que l’UE, selon un rapport britannique / Audio de l'info / 2 min. / le 4 avril 2014
Les Britanniques sont perdants en déléguant leur pouvoir de négociation à l'UE au contraire des Suisses qui obtiennent de meilleurs accords, selon une étude britannique.

La Suisse parvient à conclure de meilleurs accords de libre-échange avec ses partenaires économiques que l’Union européenne (UE), selon un rapport du "think tank" libéral britannique Civitas, à paraître dans les jours prochains.

D’après l’étude, il est faux de croire qu’un pays bénéficie d’une influence accrue en faisant partie d’un grand ensemble tel que celui des Vingt-Huit. Au contraire, il s’agit plutôt d’un handicap, selon l'enquête.

Le rapport se base sur les 26 accords de libre-échange conclus par la Suisse et qui sont actuellement en vigueur.

Britanniques perdants

Premier constat, les Suisses ont une longueur d’avance sur l’UE, qui à ce stade ne peut se prévaloir que de 25 accords en vigueur. Deuxième point, Berne parvient à négocier avec des poids lourds économiques tels que la Chine, le Canada ou le Japon, alors que Bruxelles, en raison des intérêts divergents des 28 Etats membres, se contente souvent de cibler des acteurs de moindre importance.

Pour l’auteur du rapport, Michael Burrage, les Britanniques sont perdants en déléguant leur pouvoir de négociation à l’UE, alors que les Suisses ont le meilleur des deux mondes: les accords bilatéraux avec l’UE et des accords de libre-échange taillés sur mesure avec des pays tiers.

Catherine Ilic/lan

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Accords sur les services aussi

La plupart des accords de libre-échange ficelés par les autorités helvétiques ont un autre avantage de taille: ils n’incluent pas seulement les marchandises mais aussi les services, alors que dans le cas des accords négociés par l’Union européenne, les services sont rarement inclus.

C'est un problème pour le Royaume-Uni dont l’économie est justement orientée vers le secteur tertiaire.