Le Cercle des amis du Temps propose au nouveau repreneur, Ringier, de mettre sur la table jusqu'à huit millions de francs pour développer l'offre numérique du quotidien. Les investisseurs, qui voulaient racheter le titre, sont toujours prêts à contribuer financièrement à sa pérennité à condition que le projet éditorial leur convienne.
Lors d'une rencontre avec le directeur général de Ringier Marc Walder la semaine dernière, les investisseurs lui ont proposé d'injecter 5 à 8 millions de francs sous forme d'augmentation du capital. Mais il reste à trouver un projet éditorial commun. Le Cercle des amis du Temps souhaite que le journal augmente son offre en ligne, garde une rédaction forte et un ancrage genevois.
Accord difficile selon Ringier
Le directeur de Ringier Romandie Daniel Pillard ne cache pas qu'il sera difficile de s'accorder sur le projet. Le développement du Temps ne se fera pas sans l'Hebdo, dit-il, voire d'autres titres du groupe.
Selon certaines sources, des synergies sont à l'étude - au niveau du marketing, de la comptabilité ou des rédactions. Pour l'heure, toute décision est bloquée en attendant que la Commission de la concurrence (COMCO) se prononce sur la reprise du Temps par Ringier.
Francesca Argiroffo/oang