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Swatch Group voit ses bénéfices reculer au premier semestre

Swatch Group évoque "des perspectives positives pour le second semestre" [EPA/Keystone]
Swatch Group évoque "des perspectives positives pour le second semestre". - [EPA/Keystone]
Le numéro un mondial de l'horlogerie, Swatch Group, a vu ses résultats diminuer au premier semestre 2014. Son bénéfice net s'est replié de 11,5% à 680 millions de francs, indique-t-il mardi.

Malgré des ventes en hausse, Swatch Group a vu ses résultats diminuer au premier semestre 2014. Le numéro un mondial de l'horlogerie a dégagé un bénéfice net de 680 millions de francs, en repli de 11,5% par rapport aux six premiers mois de 2013. En cause: "des taux de change fortement négatifs", relève-t-il mardi.

Au niveau opérationnel, le géant biennois accuse également une contre-performance, avec un résultat en baisse de 8,8% sur un an, à 830 millions de francs. En sus des variations monétaires, les dépenses importantes en marketing pour les Jeux olympiques de Sotchi et l’incendie chez ETA, survenu en décembre à Granges (SO), ont pesé, précise le groupe dans un communiqué.

"Perspectives positives"

Quant au chiffre d'affaires brut, il s'est étoffé de 4,0% à 4,347 millions de francs "aux taux de change actuels".

Evoquant la suite de l'exercice, Swatch évoque "des perspectives positives pour le second semestre, avec une base de comparaison plus favorable en termes de taux de change".

ats/fxl

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L'analyse de Nick Hayek

Interviewé mardi soir dans l'émission "Forum" de la RTS, le patron du groupe Nick Hayeck s'est montré optimiste, malgré la pression persistante des taux de change.

"La croissance (de Swatch Group) est toujours là, plus de 10% en monnaie locale" a-t-il rappelé, fustigeant au passage les analystes financiers ou les manipulations sur le marché des devises.

Pour l'avenir, Nick Hayek insiste sur la volonté du groupe de rester en Suisse, de continuer à former des gens et de construire de nouvelles usines.

Sur l'économie suisse, "il faut que l'industrie revienne dans ce pays, certains régions ne sont pas dominées par l'industrie mais par la finance", déplore-t-il. "Ils ont oublié ce que cela veut dire de faire des produits dans ce pays (…) C'est ça le défi, c'est la valeur ajoutée qui compte!".

A propos de l'IWatch (montre connectée), et alors qu'Apple vient d'obtenir un brevet aux USA, Nick Hayek évoque "une opportunité pour l'horlogerie suisse". Mais "nous ne voulons pas être les premiers à lancer un produit qui n'est pas dans notre domaine", explique-t-il.