Le produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 4% en rythme annualisé d'avril à juin, alors que la prévision médiane des analystes tablait sur une reprise de la croissance à 3,2%, indique mercredi le département du Commerce américain.
Ce rebond spectaculaire intervient après un premier trimestre difficile marqué par un recul du PIB de 2,1% en raison d'un hiver rigoureux.
Consommation privée en hausse
Au rang des bonnes nouvelles, les dépenses de consommation ont retrouvé un niveau correct (+2,5% après +1,2% au 1er trimestre), tandis que les exportations se sont bien comportées, rattrapant la chute du trimestre précédent (+9,5% contre -9,2%).
Les dépenses publiques du gouvernement fédéral ont continué de baisser (-0,8%), mais celles des Etats et des collectivités locales ont rebondi à 3,1%, la plus forte progression depuis le 2e trimestre 2009.
afp/dk
Prix du pétrole en hausse à New York
Les prix du pétrole rebondissaient mercredi à New York, bénéficiant de la bonne humeur du marché après des chiffres encourageants sur l'économie américaine et portés par la perspective d'une chute des stocks de brut aux États-Unis.
Politique monétaire inchangée?
La publication de ce bon chiffre de la croissance intervient alors que le Comité monétaire de la Réserve fédérale américaine achève mercredi une réunion de deux jours.
Les analystes s'attendent à ce que la Fed garde son cap de politique monétaire, laissant les taux proches de zéro inchangés tout en continuant de réduire son soutien exceptionnel à l'économie.
L'Espagne retrouve le chemin de la croissance
L'Espagne a elle aussi publié mercredi ses chiffres provisoires de croissance pour le deuxième trimestre 2014.
Le PIB espagnol a progressé de 0,6%, légèrement mieux que prévu, marquant une accélération de la croissance après 0,4% entre janvier et mars.
Le gouvernement de Madrid a revu mardi à la hausse ses prévisions de croissance et espère désormais qu'elle approchera 1,5% cette année.
Il s'agit d'un nouveau signe d'embellie pour la quatrième économie de la zone euro, même si le chômage reste à un niveau record proche de 25%.