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Convaincu de sa politique, Mario Draghi veut plus de réformes structurelles

Mario Draghi s'exprimait au symposium monétaire annuel de la Réserve fédérale, à Jackson Hole.
Mario Draghi s'exprimait au symposium monétaire annuel de la Réserve fédérale, à Jackson Hole.
La BCE se tient prête à procéder à de nouveaux ajustements de sa politique monétaire, a déclaré vendredi son président Mario Draghi. Il a appelé les gouvernements "à faire plus".

"Je suis confiant que la série de mesures annoncées en juin entraînera la hausse de la demande que nous souhaitons et nous nous tenons prêts à ajuster encore notre politique", a dit Mario Draghi lors de la traditionnelle réunion annuelle de banquiers centraux à Jackson Hole.

La BCE a annoncé début juin un ensemble de mesures destinées à lutter contre la faiblesse de l'inflation, à relancer le crédit et à soutenir la reprise au sein de la zone euro.

Appel à plus de réformes structurelles

"Les mesures structurelles nationales qui permettent de s'attaquer à ces problèmes ne peuvent plus être reportées. Cet agenda de réformes couvre le marché du travail, les marchés de produits ainsi que les actions de soutien à l'environnement des affaires", a précisé le président de la BCE.

"Aucune dose d'assouplissement monétaire ou budgétaire ne peut effacer la nécessité de réformes structurelles au sein de la zone euro", a affirmé le président de la BCE.

reuters/ats/mre

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La Fed prête à augmenter ses taux

La présidente de la banque centrale américaine Janet Yellen a estimé que l'emploi aux Etats-Unis n'était pas "encore totalement remis" de la crise, prévenant que s'il s'améliorait plus rapidement, les taux d'intérêt augmenteraient plus tôt que prévu.

Jusqu'ici, les économistes s'attendaient à une première hausse des taux au milieu de 2015.

Quelles mesures?

De nouvelles mesures d'assouplissement de la part de la BCE pourraient notamment prendre la forme d'un programme d'achats massifs d'actifs à l'instar de ceux déployés par la Réserve fédérale américaine, la Banque d'Angleterre ou la Banque du Japon.

Mario Draghi n'a pas mentionné spécifiquement le recours à cet outil dans son discours de vendredi, ni donné d'éléments de calendrier pour d'éventuelles nouvelles mesures.