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La Suisse reste leader mondial de la compétitivité, selon le WEF

Le WEF ouvre ses portes mercredi à Davos. [EPA/Jean-Christophe Bott]
Selon le WEF, l'excellence de l'économie suisse profite notamment de la transparence de ses institutions et de ses capacités d'innovation et de recherche. - [EPA/Jean-Christophe Bott]
La Suisse se place au premier rang de la compétitivité mondiale pour la sixième année consécutive, devant Singapour et les Etats-Unis, selon le classement du Forum économique mondial dévoilé mercredi.

Pour la sixième année consécutive, la Suisse est classée au premier rang de la compétitivité mondiale par le Forum économique mondial (WEF). Si ses performances sont très stables d'une année sur l'autre, des nuages assombrissent toutefois l'horizon, avertit l'organisation sise à Cologny (GE).

Comme les années précédentes, l'économie helvétique profite de la transparence de ses institutions, de ses capacités d'innovation et de recherche, de l'excellente coopération entre le privé et le public.

Manque de personnel qualifié

L'efficacité de son marché du travail, son système éducatif, ses infrastructures développées complètent ce tableau d'excellence.

Le WEF lance en même temps cette année une mise en garde. Les difficultés croissantes éprouvées par les entreprises et les instituts de recherche à trouver du personnel qualifié représentent une menace pour sa compétitivité future.

Comme l'an dernier, Singapour est au 2e rang du classement du WEF. Au 3e rang, les Etats-Unis ont progressé de deux places. Ils devancent désormais la Finlande et l'Allemagne, qui perdent chacune une place.

ats/kkub

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Conséquences du 9 février

"L'acceptation de l'initiative sur l'immigration de masse le 9 février n'a pas encore eu de conséquences sur la compétitivité de l'économie suisse. Nous ne savons pas encore comment elle sera appliquée", a expliqué Thierry Geiger, économiste et directeur au WEF.

"Toutefois, la multiplication des initiatives populistes pourrait mettre en danger la capacité de la Suisse à innover en attirant les talents. Si on limite à l'avenir l'accès au marché du travail, il pourrait se produire un manque de compétences. C'est un défi important à relever", avertit-il.