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Changements à la tête du journal Le Temps, après son rachat par Ringier

Vente du quotidien Le Temps: vers la fin du feuilleton. [Laurent Gilliéron]
Départs à la tête du quotidien "Le Temps" avant des annonces de Ringier mercredi / Forum / 2 min. / le 9 septembre 2014
Les départs de l'actuel rédacteur en chef du Temps Pierre Veya et de sa directrice Valérie Boagno ont été annoncés mardi, alors que le rachat du quotidien par Ringier avait été confirmé samedi.

Après quatre mois d'attente et le feu vert samedi de la Commission de la concurrence (Comco) pour le rachat du journal Le Temps par Ringier, la direction du groupe zurichois a décidé de prendre les choses rapidement en main.

Lors d'une séance de rédaction mardi, le départ du rédacteur en chef Pierre Veya et celui de la directrice du Temps Valérie Boagno ont été annoncés, a appris la RTS. Le patron du groupe Ringier Marc Walder est en outre attendu mercredi à Genève pour communiquer le nom du nouveau rédacteur en chef et dévoiler ses plans pour le futur du quotidien.

Un lectorat en recul

Cette annonce de restructuration intervient le jour même de la publication des chiffres de l'étude REMP sur le lectorat de la presse, qui montre une érosion du public du quotidien avec 99'000 lecteurs, soit un recul de 10'000 personnes.

Selon plusieurs sources, la restructuration pourrait s'accompagner de suppressions d'emplois: une vingtaine dans l'administration et une quinzaine parmi les journalistes. Mais elles pourraient être réalisées en partie par des départs naturels.

Francesca Argiroffo

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Déménagement à Lausanne?

Le futur du quotidien sera très vraisemblablement lausannois. Selon plusieurs sources, la rédaction déménagera dans les locaux de L'Hebdo et d'Edelweiss, deux titres du groupe Ringier, afin de créer des synergies.

Ringier, actionnaire majoritaire

Le Temps a été mis en vente en octobre 2013 par ses propriétaires majoritaires, les groupes de presse zurichois Ringier et Tamedia.

En avril, l'éditeur Ringier, qui détenait 46,25% du journal, a repris les parts de Tamedia (46,25%), devenant l'actionnaire majoritaire du titre né en 1998 de la fusion du Journal de Genève et Gazette de Lausanne et du Nouveau Quotidien.