![Le PDG d'Uber en Allemagne, Fabien Nestmann (au centre), lors de son entrée dans le tribunal de Francfort mardi. [EPA/Andreas Arnold]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/uxzqbg-26061055.image?w=1280&h=720 "Le PDG d'Uber en Allemagne, Fabien Nestmann (au centre), lors de son entrée dans le tribunal de Francfort mardi. [EPA/Andreas Arnold]")
La justice allemande annule l'interdiction du service de voiturage Uber
Un tribunal régional allemand qui avait interdit en août l'utilisation du service controversé de voiturage Uber est revenu sur sa décision mardi, permettant à l'entreprise de continuer à opérer.
Retour à la case départ, en Allemagne, pour le service de transports Uber. Le tribunal de Francfort a levé l'interdiction prononcée fin août, dont Uber avait fait appel.
Les juges ont en effet estimé que l'affaire ne présentait pas un caractère d'urgence tel qu'il justifie une décision en référé. Toutefois le tribunal "continue de tenir pour illégal" le modèle d'Uber, a-t-il précisé dans un communiqué.
Les taxis feront appel
La fédération de taxis plaignante a déjà averti qu'elle allait faire appel. De son côté, Uber a annoncé vouloir élargir son offre allemande à Stuttgart (sud) et Cologne (ouest) d'ici la fin de l'année.
A noter que la société américaine est présente dans cinq villes allemandes dont Berlin et Francfort. Dans chacune, les taxis, remontés contre la nouvelle concurrence, se sont tournés vers la justice, et ont d'ailleurs rencontré quelques succès. Mais jusqu'à la décision du tribunal de Francfort, aucune ne valait pour tout le territoire.
agences/hend
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Arrivée difficile en Europe
En Europe, l'arrivée d'Uber ne s'est pas faite sans heurts: les cabs londoniens sont partis en campagne, les actions en justice ont fleuri en Espagne, en Allemagne, en France.
Le service de la société californienne est implanté dans plus de 40 pays, avec une présence forte dans la région Asie-Pacifique.