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Le G20 met au point un projet pour doper la croissance mondiale

Les ministres des Finances et dirigeants des banques centrales au G20 à Cairns (Australie) le 20 septembre 2014. [Reuters - Lincoln Feast]
Les ministres des Finances et dirigeants des banques centrales au G20 à Cairns (Australie) le 20 septembre 2014. - [Reuters - Lincoln Feast]
Le G20 a adopté dimanche des mesures pour augmenter la valeur du PIB de 1,8 point supplémentaire d'ici à 2018, en misant sur "une initiative en faveur des infrastructures".

Les ministres des Finances des pays du G20 ont indiqué dimanche en Australie avoir pris de nouvelles mesures pour augmenter la valeur du Produit intérieur brut (PIB) de 1,8 point supplémentaire d'ici à 2018, en multipliant les investissements dans les infrastructures.

"Des analyses préliminaires du FMI et de l'OCDE indiquent que ces mesures vont augmenter notre PIB de 1,8 point de pourcentage supplémentaire", ont expliqué les grands argentiers du G20 à l'issue de deux jours de réunion à Cairns.

Objectif de 2 points d'ici 2019

Dans un contexte de ralentissement de la croissance mondiale, des initiatives supplémentaires seront nécessaires pour atteindre d'ici à 2019 l'objectif de 2 points supplémentaires qu'ils s'étaient fixé en février à Sydney.

Dans la perspective du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des pays du G20 en novembre à Brisbane, "nous allons continuer d'identifier une nouvelle série de mesures supplémentaires pour atteindre nos objectif commun de croissance", ont-ils ajouté.

agences/fb/hend

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L'Europe doit faire plus pour la croissance

Le secrétaire d'Etat américain au Trésor, Jack Lew, a appelé dimanche les pays de la zone euro à faire plus pour augmenter la croissance économique en perte de vitesse, à l'issue de deux jours de réunion des grands argentiers des pays du G20 en Australie.

Lutte contre l'évasion fiscale

Les Etats membres du G20 élaborent un cadre légal pour améliorer les échanges d'informations nécessaires à la lutte contre l'évasion fiscale, a annoncé dimanche le ministre français des Finances.

Selon Michel Sapin, 47 Etats ont d'ores et déjà accepté d'échanger leurs informations à partir de 2017.

Huit membres du G20 et la Nouvelle-Zélande se joindront à eux en 2018, a-t-il poursuivi. Les 14 Etats dont la transparence est jugée insuffisante feront l'objet de pressions supplémentaires, a souligné le ministre sans les nommer.