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Climat d'expectative pour les banques suisses en 2015

Selon Nicolas Pictet, il est faux de faire du monde de la finance un bouc émissaire de tous les maux.
La Fondation Genève Place financière publie les résultats de son enquête / Forum / 6 min. / le 14 octobre 2014
Genève Place Financière, organe faîtier de la place financière, table sur un climat d'expectative pour 2015: près de 70% des grands établissements financiers escomptent la stabilité de leurs activité.

L'enquête conjoncturelle de Genève Place Financière reflète un climat d'expectative, selon son directeur Edouard Cuendet.

Pour 2015, 69% des grands établissements escomptent la stabilité de leurs activités, 23% une détérioration, 7,7% une amélioration. Les banques plus petites sont plus optimistes: 28% tablent sur la stabilité, 14% une aggravation et 57% une bonne année.

Stabilité de la provision des bénéfices

Les prévisions de bénéfices évoluent dans le même sens pour l'an prochain: elles sont stables pour 45% des grandes banques avec 27% prévoyant une baisse et 18% une hausse modérée, 9% une forte hausse. Les banques plus petites ne s'attendent à aucune baisse de leur profit, pour 57% une hausse modérée et pour 42% une hausse plus forte.

Les perspectives pour l'emploi ne sont pas bonnes: 45,5% des grands établissements prévoient en 2015 des effectifs inchangés et 54% une réduction allant jusqu'à 5%. Les banques plus petites entrevoient, en revanche, à 83% des augmentations de personnel et à 16% des réductions.

ats/fxl

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Les conditions-cadres des banques se sont détériorées

Les conditions-cadres de la place financière se sont détériorées, a averti mardi Nicolas Pictet, président de la Fondation Genève Place Financière. Genève perd des places en lien avec une réglementation et une action gouvernementales peu positives pour la finance, a-t-il affirmé.

Genève tombe à la 13e place du classement des centres financiers, réalisé par Z/Yen Group, et perd ainsi quatre rangs. "Ce résultat décevant est clairement le résultat d'une perte de compétitivité due à une réglementation de plus en plus lourde et à un accès au marché problématique", a déclaré Nicolas Pictet.