La filiale française d'Uber a été condamnée jeudi en France à payer une amende de 120'000 francs. La justice a en effet estimé que la société américaine de véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC) avait illégalement présenté une offre payante comme étant du covoiturage.
Les utilisateurs de l'offre en question, appelée Uber pop (lire encadré), encourent eux aussi une condamnation pénale.
Concurrence déloyale
Dès son arrivée sur le marché parisien au mois de février, Uber pop a été violemment combattu par les chauffeurs de taxi pour concurrence déloyale.
Mais la bataille n'est pas terminée: Uber France a d'ores et déjà annoncé qu'elle ferait appel de la décision du tribunal, et qu'elle allait continuer à agir comme si de rien n'était.
Ariane Hasler/kkub
Uber pop, au centre des critiques
L'application Uber, qui permet de commander un véhicule de tourisme avec chauffeur, donne le choix entre Uber pop, Uber X et Berline; Uber pop étant la moins chère des trois.
Or c'est aussi celle où le chauffeur est un particulier qui ne possède pas de licence professionnelle et qui roule pour Uber avec son propre véhicule.
Les deux autres services d'Uber sont assurés par des chauffeurs titulaire d'une licence, une différence de taille aux yeux de la justice française.
A Genève depuis début septembre
Le service de voiturage Uber est présent en Suisse romande à Genève depuis début septembre.