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La Grande-Bretagne obtient un délai pour sa participation au budget de l'UE

Le ministre des Finances britannique George Osborne (au centre) avec son homologue polonais Mateusz Szczurek et Jonathan Hill, le commissaire à la Stabilité financière et aux Services financiers de l'UE. [AP Photo/Yves Logghe]
Le ministre des Finances britannique George Osborne (au centre) avec son homologue polonais Mateusz Szczurek et Jonathan Hill, le commissaire à la Stabilité financière et aux Services financiers de l'UE. - [AP Photo/Yves Logghe]
Les ministres européens des Finances ont accordé vendredi à la Grande-Bretagne de différer jusqu'en septembre 2015 le paiement de sa rallonge de 2,1 milliards d'euros au budget de l'Union européenne.

La Grande-Bretagne a obtenu de "payer en deux fois" durant "la seconde partie de 2015", sa rallonge au budget de l'Union européenne (UE), a indiqué le ministre des finances britannique George Osborne, à sa sortie d'une réunion avec ses homologues.

"Nous avons décroché bien plus" qu'espéré "c'est un réel succès", a-t-il affirmé. La victoire n'est pourtant que partielle pour le Premier ministre britannique David Cameron, qui avait qualifié d'"inacceptable" le réajustement de la contribution de son pays en raison de sa bonne santé économique.

Même conditions pour tous

Les échéances ont été fixées à juillet et septembre 2015, alors que la somme était censée être due au 1er décembre 2014, a indiqué une source européenne. Cet étalement a été consenti à tous les Etats de l'UE sommés de payer plus après une révision de leur PIB.

"Nous ne paierons pas ces 2,1 milliards d'euros le 1er décembre et je n'ai pas l'intention de payer un tel montant", a réaffirmé David Cameron vendredi matin.

afp/fisf

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Des élections en mai 2015

Le ministres des Finances européens ont accordé du temps à la Grande-Bretagne, notamment en raison des élections britanniques qui auront lieu en mai 2015.

"Le jeu de Cameron est clair. Il refuse de payer quoi que soit avant les élections pour montrer à ses électeurs comment il tient tête à Bruxelles, et s'il est réélu, il paiera, sinon il refilera le dossier aux autres", a affirmé un responsable européen.