Longtemps enfants chéris du secteur, les traders doivent aujourd'hui céder la place aux banquiers d'affaires, selon une étude du cabinet Johnson et Associés qui s'est penché sur les rémunérations accordées par une vingtaine d'institutions financières américaines. Leur politique des bonus va largement profiter aux seconds, au détriment des premiers.
Le mois dernier encore, plus de la moitié des employés de Wall Street disaient s'attendre à un gros bonus de fin d'année. Les traders, ces spécialistes des transactions à hauts risque, empochaient souvent les plus grosses primes. Mais leurs étrennes devraient diminuer de 10 à 15% cette année. En cause: la baisse des revenus générés par le trading.
Prime aux activités plus raisonnables
La mode n'est plus aux opérations à haut risque et les bonus, vivement critiqués pendant la crise financière, veulent désormais féliciter les activités plus raisonnables. Ce sont donc les banquiers d'affaires, qui interviennent dans les opérations de fusions acquisitions, qui seront remerciés - avec des bonus en hausse de quelque de 10%.
Katja Schaer/oang