"Le monde ne peut pas se permettre une décennie perdue en Europe. Des actions déterminées des autorités nationales et des autres institutions européennes sont nécessaires pour réduire le risque que la région ne s'enfonce dans un déclin plus profond", a déclaré dans un discours le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew.
"statu quo en Europe"
A quelques jours d'un sommet des grandes puissances du G20 en Australie, Jacob Lew estime que le "statu quo en Europe" n'a pas permis d'atteindre les objectifs de croissance "forte" et "durable" définis par la communauté internationale début 2014.
En février, les pays industrialisés et émergents du G20 s'étaient fixé l'objectif de doper la richesse mondiale de 2% dans les cinq prochaines années.
Alors que l'Europe montre de nouveaux signes de ralentissement, le secrétaire au Trésor américain estime que la Banque centrale européenne (BCE) ne peut "à elle seule" garantir le retour à une croissance robuste.
agences/fb
Le poids de "l'austérité"
Le responsable américain prône en Europe "une approche globale", conjuguant le soutien de politiques monétaire mais aussi budgétaire et structurelle. Il a aussi dit regretter le poids de "l'austérité" budgétaire en Europe.
Parallèlement, les Etats-Unis ne peuvent pas "compenser" la faible croissance dans les principales puissances économiques, en Europe mais également au Japon, a-t-il mis en garde.
Jacob Lew a par ailleurs signalé que les Etats-Unis ont créé davantage d'emplois depuis la crise financière "que l'Europe et le Japon réunis".