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La Banque nationale suisse maintient son taux directeur inchangé

Banque nationale suisse. [Keystone - Gaëtan Bally]
Risques de déflation à nouveau accrus, selon le rapport de la BNS / Le 12h30 / 1 min. / le 11 décembre 2014
La BNS a annoncé jeudi maintenir inchangé son principal taux directeur dans une marge de fluctuation entre 0,00% et 0,25%. Elle conserve aussi son cours plancher de 1,20 franc pour un euro.

La Banque nationale suisse (BNS) a annoncé jeudi qu'elle maintient inchangé son principal taux directeur dans une marge de fluctuation comprise entre 0,00% et 0,25%. L'institut monétaire conserve également son cours plancher de 1,20 franc pour un euro.

Suite à cette annonce, l'euro a plongé sur le marché des devises helvétique, par rapport au franc. A 09h40, il s'échangeait à 1,2018 franc, en recul de 0,09% par rapport à la clôture.

Inquiétudes préalables

L'inquiétude était de mise par rapport à cette décision attendue de la BNS jeudi. Les quotidiens 24 heures et la Tribune de Genève avaient avancé l'hypothèse que l'épargne pourrait à l'avenir coûter plus cher aux petits épargnants.

En effet, si la BNS avait annoncé l'introduction graduelle de taux d'intérêt négatif pour prévenir une appréciation trop forte du franc suisse, les épargnants en auraient payé le prix avec des taux d'intérêts proche du zéro et des charges de gestion bancaire en constante augmentation.

sbad avec ats

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Croissance entre 1,5% et 2% pour 2014

La croissance économique en Suisse devrait se révéler "sensiblement" plus faible au quatrième trimestre par rapport aux trois mois précédents, a par ailleurs estimé la BNS. La faute à la demande extérieure et à l'industrie qui afficheront une dynamique un peu moins soutenue.

Elle s'attend à une croissance comprise entre 1,5% et 2% pour cette année. Dans sa dernière prévision de septembre, elle escomptait uniquement 1,5%. Pour 2015, l'institut d'émission prévoit une progression d'environ 2% du PIB.

Au troisième trimestre, la hausse du PIB s'est fixée à 0,6% par rapport aux trois mois précédents. Le taux s'était inscrit à 0,3% au deuxième trimestre. Sur un an, la croissance a gonflé de 1,9%, selon les chiffres du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) publiés la semaine passée.