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Des banques régionales et Reyl ne participeront pas au programme américain

La succursale de Saint-Imier du groupe Clientelis. [Google street view]
Interview de Douglas Hornung, avocat d'affaires / Forum / 5 min. / le 23 décembre 2014
Les banques régionales Clientis et Reyl et Cie ne participeront pas au programme américain de régularisation fiscale. Une décision prise "suite à un examen approfondi".

"Les affaires avec les clients étrangers ont une importance marginale", a indiqué lundi le groupe Clientis dans un communiqué expliquant les raisons qui ont poussé ses 15 banques à ne pas participer au programme américain de régularisation.

"En tant qu'établissements régionaux, les banques Clientis se concentrent sur les affaires avec la clientèle suisse dans leurs zones de marché respectives", est-il précisé.

Clientèle américaine évitée

Depuis 2008, le groupe s'est imposé des restrictions en matière d'ouverture de relations d'affaires avec les Etats-Unis. La décision de ne pas prendre part au programme américain de régularisation fiscale a été prise suite à une procédure de clarifications étendues.

Quant à Reyl & Cie, elle a indiqué n'avoir "jamais eu comme politique de démarcher des clients américains", à l'exception de sa filiale Reyl Overseas à Zurich, réglementée en 2011, par l'autorité de régulation américaine.

ats/mre

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600 employés dans 70 succursales

Au 30 juin 2014, le groupe présentait un bilan de 12,2 milliards de francs.

Il emploie actuellement 600 personnes dans 70 succursales. Ses activités concernent principalement les financements hypothécaires, les paiements, les placements et la prévoyance. La clientèle de l'institut financier se concentre sur les particuliers, les PME et les institutions.