Les cours du pétrole ont connu en 2014 leur pire année depuis 2008 à New York et à Londres, plombés par une offre mondiale surabondante et des craintes sur la demande globale.
Déstabilisant les marchés financiers et les économies de nombreux pays producteurs comme le Venezuela ou la Russie, les prix du pétrole ont enregistré leur plus fort recul depuis la crise financière, où ils avaient perdu plus de la moitié de leur valeur.
La baisse devrait se poursuivre
"Ce qui surprend, c'est la vitesse à laquelle les prix sont tombés" depuis la mi-juin particulièrement, "lorsqu'il est apparu que la production nord-américaine devenait plus importante que nécessaire (...), créant une situation de surplus", a relevé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
"Et l'on s'attend à ce que les cours glissent encore plus bas l'an prochain, au moins jusqu'à la mi-2015", a estimé l'analyste, évoquant un recul probable "d'encore 10 dollars".
Les explications de l'économiste Paul Dembinski:
afp/gchi
Tendance générale confirmée mercredi
Le pétrole a terminé l'année 2014 sur un ultime recul des prix le 31 décembre.
Le baril de référence (WTI) pour livraison en février a cédé 85 cents à 53,27 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), soit un plus bas en clôture depuis le 1er mai 2009 et portant sa chute sur l'ensemble de l'année à environ 46%.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a terminé à 57,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), retrouvant des niveaux inédits en clôture depuis cinq ans et demi également et affichant une baisse de 48% sur l'année.