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UBS prévoit une décélération de l'économie, mais pas de récession

La banque suisse UBS. [KEYSTONE]
UBS a notamment réduit ses prévisions de croissance après l'annonce brutale de la BNS d'abandonner le cours plancher. - [KEYSTONE]
La première banque suisse UBS a affirmé vendredi qu'elle s'attendait à un fort ralentissement de l'économie helvétique au lendemain de l'annonce de la BNS. Elle exclut néanmoins une récession.

UBS s'attend à une décélération marquée de l'économie suisse, mais pas à une récession, après la décision jeudi de la BNS d'abandonner le cours plancher à 1,20 franc pour un euro. La prévision de croissance pour 2015 a été réduite à 0,5%, contre 1,8% estimé auparavant.

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L'importance de la consommation privée

Pour 2016, la hausse du produit intérieur brut devrait atteindre 1,1%, contre 1,7% précédemment pronostiqué. L'an passé, elle avait frôlé les 2%, s'établissant finalement à 1,9%, précise vendredi la première banque suisse.

La consommation privée, encouragée par une réduction des prix, devrait rester le principal moteur de la croissance, note UBS. Les entreprises exportatrices devraient en revanche le plus souffrir, avec un recul de près de 5 milliards de francs en 2015.

Légère appréciation du franc

Le franc suisse a continué de s'apprécier pendant la nuit, l'euro passant sous la parité avant de remonter aux alentours de 1,02 franc. Le cours de la monnaie unique européenne a plongé à moins de 99 centimes, signant un plus bas niveau historique.

La devise européenne s'est ainsi échangée à 98,92 centimes vers minuit. Vers 7h15, elle valait 1,0189 franc.

ats/gchi

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Swissquote fait des provisions

Le prestataire vaudois de services financiers Swissquote a constitué une provision de 25 millions de francs suite à la décision choc de la Banque nationale suisse (BNS) jeudi d'abolir le taux plancher.

La chute de 15% du cours de l'euro par rapport au franc a impacté négativement les clients.

Nombre d'entre eux avaient suivi la stratégie régulièrement confirmée de la BNS et avaient investi dans le sens d'un affaiblissement du franc face à l'euro, explique Swissquote vendredi.