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La décision de la BNS est "une catastrophe pour l'industrie"

Aldo Ferrari (syndicat Unia). [RTS - Didier kottelat]
Aldo Ferrari, membre du comité directeur d'Unia / L'invité de la rédaction / 20 min. / le 16 janvier 2015
Les entreprises et leurs employés vont souffrir de l'abandon du taux plancher, s'est inquiété vendredi sur les ondes de la RTS Aldo Ferrari, secrétaire syndical et membre du comité directeur d'Unia.

"Je suis très surpris et surtout inquiet pour l'emploi" a déclaré vendredi Aldo Ferrari, secrétaire syndical, membre du comité directeur du syndicat Unia,  invité du Journal du Matin sur la RTS, au lendemain de la décision de la BNS d'abandonner le taux plancher d'un euro pour 1,20 franc.

"Même si nous sommes partisans de l'indépendance de la BNS, nous sommes surpris de la brutalité de l'annonce. Si nous observons les marchés et la situation dans la zone euro, nous pouvons peut-être adhérer à certaines explications économiques, macroéconomiques et financières, mais concrètement pour les entreprises et leurs employés, cette décision est une catastrophe", a encore déclaré le syndicaliste.

"Je suis moins inquiet pour les bourses et les caisses de pension car elles ont le temps de voir venir. Dans l'industrie au contraire, cela va être plus brutal".

Nouvelle intervention de la BNS?

L'intervention de la BNS en 2011 a probablement permis de sauver des emplois, sa décision aujourd'hui aura des coûts en terme d'emplois, a encore déclaré le syndicaliste. Mais si le désastre persiste, j'ose espérer que la BNS interviendra à nouveau.

lan

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Bonne nouvelle pour les consommateurs si la baisse est bien répercutée

Pour Mathieu Fleury, secrétaire général de la Fédération romande des consommateurs (FRC), la décision de la BNS est une bonne nouvelle pour les consommateurs, pour autant que la baisse soit bien répercutée sur le panier de la ménagère.

Le distributeurs doivent prendre leurs responsabilités car si tout le monde joue le jeu notre économie restera forte, a-t-il déclaré à la RTS.