Un programme de relance pour dynamiser la demande intérieure en Suisse n'est pas à l'ordre du jour. La question ne se reposera que si le pays s'approche d'une récession, a estimé mercredi le ministre de l'Economie Johann Schneider-Ammann.
"La situation est très exigeante, mais le gouvernement respecte la décision de la BNS" d'abandonner le taux plancher, a affirmé le conseiller fédéral, concédant que "personne ne peut prédire combien de temps durera la surévaluation du franc."
Eviter une désindustrialisation
Une chose est sûre, les coûts de production en Suisse ont augmenté et la sécurité de planification a chuté. Selon le ministre, il faut faire le maximum pour que la Suisse évite une désindustrialisation.
Par ailleurs, le Conseil fédéral a approuvé un rapport du Secrétariat d'Etat à l'économie rédigé avant l'abandon du taux plancher. Celui-ci affirme que des mesures devront être définies d'ici à la fin de l'année, notamment pour renforcer la productivité et améliorer la résilience de l'économie.
ats/gchi