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Les marchés financiers restent de marbre après le scrutin grec

Euro BCE Banque centrale européenne monnaie unique devise [Keystone - EPA/Arne Dedert]
Le consensus sur les marchés semble être, qu'au-delà du choc initial, l'arrivée de la gauche radicale grecque au pouvoir ne devrait pas être de nature à décourager les investisseurs. - [Keystone - EPA/Arne Dedert]
La victoire en Grèce du parti Syriza opposé à l'austérité n'a pas affecté les marchés financiers lundi, même si l'euro a brièvement chuté à Tokyo à son plus bas niveau en 11 ans.

Les marchés financiers sont restés de marbre lundi face à la victoire en Grèce du parti opposé à l'austérité Syriza. Ils ne semblent pas croire à une résurgence de la crise de la dette dans la zone euro. Le marché est davantage anesthésié par le programme de rachat d'actifs de la BCE, selon les experts.

Ces élections législatives ont eu peu d'impact tant sur les indices boursiers que sur le marché de la dette alors que l'euro, qui a chuté brièvement à Tokyo à son plus bas niveau en 11 ans tôt dans la matinée à 1,1098 dollar, remontait légèrement à 1,1294 dollar vers 18H00 (17H00 GMT).

Bourse suisse stable

Les grandes places asiatiques ont terminé en légère hausse, et la tendance a également été positive en Europe, où l'Eurostoxx 50 a progressé de 0,94%. La Bourse de Paris a gagné 0,74%, celle de Francfort 1,40%, Madrid 1,08%, Milan 1,15% et Londres 0,29%.

La Bourse suisse a démarré la semaine dans le vert lundi, terminant sur une hausse de 1,66%.

agences/lan

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Inquiétudes en Grèce

Signe que les incertitudes se concentrent sur la Grèce, la Bourse d'Athènes a chuté de plus de 3,20%.

Sur le marché obligataire, les taux d'emprunt de ce pays se sont tendus mais pas excessivement pour terminer à 9,094% contre 8,410% vendredi, bien loin des plus de 10% atteints début janvier à cause des craintes des investisseurs sur le programme électoral de Syriza.