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Novartis affiche un bénéfice net en hausse de 12% en 2014

Novartis. [AP/Keystone - Rafiq Maqbool]
Résultats en hausse pour le géant pharmaceutique bâlois en 2014. - [AP/Keystone - Rafiq Maqbool]
Le géant pharmaceutique bâlois Novartis annonce mardi une hausse de son bénéfice net de 12% en 2014, à 10,3 milliards de dollars.

Novartis a affiché des résultats en hausse l'an dernier. Le géant pharmaceutique bâlois a vu son bénéfice net progresser de 12% à 10,3 milliards de dollars.

Le chiffre d'affaires a lui augmenté de 1% à 58 milliards de dollars (52,4 milliards de francs au cours actuel), a indiqué mardi Novartis dans un communiqué. Le résultat opérationnel s'est également étoffé de 1% pour s'inscrire à 10,7 milliards de dollars.

Dividende

Le conseil d'administration de Novartis propose de verser un dividende de 2,60 francs par action au titre de l'exercice 2014, en hausse de 6% par rapport à 2013. Il s'agit de la 18e augmentation consécutive depuis la création du groupe en décembre 1996.

La direction  prévoit pour 2015 une hausse du chiffre d'affaires net des activités poursuivies à un taux à un chiffre dans le milieu de la fourchette à taux de change constants. L'impact de la concurrence des génériques devrait atteindre cette année 2,5 milliards de dollars, contre 2,4 milliards en 2014. 

ats/pym

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Joseph Jimenez a gagné 12,6 millions en 2014

Le directeur général de Novartis Joseph Jimenez a vu sa rémunération diminuer l'an dernier. L'Américain a touché au total 12,6 millions de francs, contre 13,2 millions en 2013.

Son salaire de base s'élève à un peu plus de 2 millions de francs, ressort-il du rapport annuel de Novartis publié mardi. Le reste se compose d'une part variable et d'un versement à la caisse de pension.

Pour mémoire, le Californien était de loin le patron le mieux payé de Suisse en 2013 avec ses 13,2 millions.

L'impact du franc fort

La force du franc aura un impact négatif sur les ventes a déclaré le patron de Novartis. Le groupe est d'ailleurs déjà en train d'examiner sa structure de coûts: la Suisse en supporte en effet 13%, alors que seuls 2% de son chiffre d'affaires y sont réalisés.

Il est trop tôt, toutefois, pour évoquer des mesures concrètes et surtout, a répété Joseph Jimenez, attention à ne pas surréagir. D'ailleurs, a-t-il conclu, Novartis continuera d'investir en Suisse.