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La stratégie énergétique 2050 dans le viseur d'Economiesuisse

Economiesuisse veut assurer l'attractivité de la place économique suisse. [key - Christian Beutler]
Economiesuisse veut reporter la stratégie énergétique 2050 / Le 12h30 / 2 min. / le 2 février 2015
La faîtière des entreprises Economiesuisse a communiqué lundi ses solutions pour répondre au renforcement du franc, critiquant notamment la stratégie énergétique 2050 et l'économie "verte".

Pour répondre au renforcement du franc, Economiesuisse entend sécuriser l'attractivité de la place économique suisse sur le long terme en instaurant des conditions-cadres pour que les entreprises puissent réduire leurs coûts.

L'organisation recommande d'éviter de toucher aux salaires. Elle conseille aux firmes d'imaginer des solutions plus flexibles. "Même si chaque société demeure responsable d'introduire les mesures adaptées à sa situation", a expliqué Heinz Karrer, président d'economiesuisse.

Economie "verte" trop onéreuse

Dans le viseur d'Economiesuisse figure  la stratégie énergétique 2050, la révision du droit de la société anonyme et l'économie "verte"."Ce projet engendre de nombreuses incertitudes et des charges supplémentaires pour les firmes", indique Monika Rühl, présidente de la direction.

Economiesuisse souhaite par ailleurs une réforme de l'imposition des entreprises. La faîtière entend également renforcer le pôle d'innovation et de recherche suisse.

ats/fisf

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Moins de taxes, plus de libre-échange

Economiesuisse prône aussi une réduction des taxes et des frais de réglementation ainsi qu'une simplification de la TVA. Elle plaide pour un taux unique de la taxe sur la valeur ajoutée.

L'organisation se dit, également, favorable à la poursuite du processus d'ouverture des marchés. Il convient, selon elle, de conclure de nouveaux accords de libre-échange et surtout de rattacher la Suisse au partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP).

Conserver la libre circulation

Pour economiesuisse, il s'agit de supprimer les incertitudes en matière de planification. Elle demande ainsi de préserver la voie bilatérale en mettant en oeuvre l'initiative contre l'immigration de masse.

A ce sujet, les milieux patronaux avec economiesuisse prônent une clause de sauvegarde pour les travailleurs de l'Union européenne et de l'Association européenne de libre-échange (AELE).

En deuxième et troisième plan, l'économie doit mieux exploiter le potentiel indigène tout en mettant un frein à l'emploi dans le secteur public.