Le conseiller d'Etat valaisan Maurice Tornay, qui est aussi vice-président de la Conférence des directeurs cantonaux des Finances, estime qu'une amnistie fiscale générale serait une bonne solution pour renflouer les caisses fédérales, cantonales et communales.
Et pour éviter que l'on considère ce geste en tant que cadeau aux fraudeurs, Maurice Tornay propose une amnistie partielle. C'est à dire que ceux qui se régularisent versent, en plus des impôts, un montant "pas trop élevé mais qui ne soit pas non plus nul, sans être une amende", a-t-il indiqué à la RTS vendredi.
"Des recettes durables"
"Il y aurait des recettes immédiates grâce à cette amnistie partielle. Mais aussi des recettes fiscales les années suivantes à travers l'impôt sur la fortune et sur le rendement de la fortune. Des recettes intéressantes parce que durables", plaide le Grand argentier valaisan.
Face à l'échange automatique d'informations, le grand argentier valaisan remet en question la validité de l'impôt anticipé: "Pourquoi maintenir cette garantie anticipée sachant que les possibilités de ne pas déclarer des revenus seront nulles avec l'échange automatique d'informations?", a-t-il déclaré.
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Marie Giovanola/jzim