La Suisse occidentale attire toujours autant d'entreprises étrangères
En moyenne, les entreprises à avoir choisi la Suisse comme terre d'accueil ont été moins nombreuses en 2013, mais la Suisse occidentale est épargnée pour l'instant par le phénomène.
Si moins d'entreprises s'installent en Suisse en général, la partie occidentale du pays est épargnée, révèle jeudi une enquête de Factuel. L'émission se penchait sur une déclaration de Serge Gaillard. Le chef de l'Administration fédérale des finances avait déclaré dans le Journal du Matin sur la Première qu'"il y a moins d'implantations d'entreprises en Suisse".
Cette affirmation se vérifie au niveau Suisse. En 2013, un peu moins de 300 firmes étrangères ont choisi de s'implanter sur le territoire helvétique. Elles étaient 20% de plus quelques années plus tôt, selon les données de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'économie publique.
Ce tableau national doit toutefois être nuancé. Selon les chiffres publiés mercredi par la "Greater Geneva Berne Area" (GGBa) qui recouvre en réalité les régions de Genève, Lausanne, Fribourg, Neuchâtel, Berne et le Valais, la Suisse occidentale est épargnée.
Ces cantons ont en effet dénombré un nombre d'implantations d'entreprises étrangères stagnant ces dernières années avant d'achever l'année 2014 sur un bilan très positif: 87 nouvelles sociétés ont déposé leurs valises sur ce territoire.
Ces installations devraient par ailleurs déboucher sur la création de 425 emplois à un an.
Si cette dynamique ne confirme pas le climat incertain et la perte de compétitivité redoutée de la Suisse, il est toutefois encore un peu tôt pour tirer des conditions plus générales sur l'impact du franc fort, du scrutin du 9 février et de la révision de la fiscalité des entreprises sur l'attractivité nationale. En Suisse occidentale toutefois, il n'y a pour l'instant pas de quoi paniquer.
Loïs Siggen Lopez/Juliette Galeazzi
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