Les impacts du franc fort vont précipiter la fin de la grande stabilité qui a longtemps prévalu sur le marché immobilier, a expliqué mercredi l'économiste Sara Carnazzi Weber. L'étude prévoit que la péjoration de la conjoncture va réduire la demande en surfaces, alors que les capitaux injectés sur le marché vont augmenter, les investisseurs étant attirés par les rendements.
Sur le marché du locatif, une détente est déjà perceptible dans certaines régions. A moyen et long terme, les zones périphériques, comme le Bas-Valais ou la Broye, devraient souffrir de la baisse de l'immigration liée à l'acceptation de l'initiative UDC.
Pas de baisse de loyer
D'une manière générale, la pénurie de logement devrait évoluer vers une détente dans les grands centres urbains et une suroffre dans la périphérie.
Une baisse des loyers ces prochains trimestres n'est toutefois pas encore d'actualité. "Le marché a besoin d'un peu de temps pour tourner, mais la direction est claire", a estimé l'économiste.
ats/fme
Trop de bureaux à Genève et Zurich
Une suroffre de plus de 1 million de mètres carrés de surfaces de bureaux s'est constituée, notamment à Genève et Zurich. Dans les villes, les surfaces commerciales situées dans des zones moins accessibles subissent déjà une pression grandissante. Le taux de vacance devrait encore progresser en 2015, selon l'étude annuelle de Credit Suisse.