Selon nos informations, la Société des rédacteurs et du personnel du Temps aurait demandé en réaction un moratoire sur les suppressions d'emploi jusqu'en septembre et le recours aux départs volontaires.
On ignore si d'autres licenciements sont prévus, mais le Tages-Anzeiger avait avancé samedi dernier le chiffre de 10 à 20 suppressions de postes.Des employés de l'administration et au marketing pourraient être touchés.
Réorganisation en septembre
Le déménagement de la rédaction du quotidien de Genève à Lausanne avait été annoncée en septembre dernier, en même temps que la création d'une "newsroom" regroupant les rédactions de l'Hebdo et d'Edelweiss.
A l'époque, aucune information n'avait filtré sur d'éventuelles suppressions de postes, même si Ringier avait admis qu'il y aurait "certainement des doublons". Le chiffre d'une trentaine de licenciements avait alors été évoqué. L'éditeur avait parlé de chiffres "fantaisistes".
Environ 140 personnes, dont une septantaine de journalistes, travaillent au Temps.
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Stéphane Garelli rachète 3% du capital du Temps
Dans l'émission Forum de la RTS madi soir, le président du conseil d'administration du Temps, Stéphane Garelli , a racheté les 3% du capital vendus par l'ancien banquier privé genevois Claude Demole, administrateur démissionnaire du journal.
Selon Stéphane Garelli, il s'agit d'une action "symbolique" pour marquer l'ancrage romand du Temps.