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Pour Economiesuisse, "la priorité est de garder les accords bilatéraux"

Monika Rühl, directrice d'Economisuisse. [Keystone - Peter Klaunzer]
Monika Rühl, directrice d'Economisuisse. - [Keystone - Peter Klaunzer]
Directrice d'Economiesuisse, Monika Rühl croit en une clause de sauvegarde pour appliquer l'initiative contre l'immigration de masse acceptée le 9 février 2014.

"Nous croyons que notre proposition, celle de la clause de sauvegarde, permettrait de laisser en place le principe de la libre circulation des personnes jusqu'à un seuil qui reste encore à définir", a relevé Monika Rühl, invitée de la RTS mercredi.

La directrice d'Economiesuisse estime que ce vote du 9 février n'a pas encore été digéré par la Suisse. "Il va falloir trouver une solution et, pour nous, l'objectif prioritaire est de garder les accords bilatéraux avec l'Union européenne."

Elle a rappelé que la faîtière de l'économie a proposé une approche basée sur trois piliers: une clause de sauvegarde, une meilleure utilisation du potentiel indigène et un investissement de l'Etat. "Nous savons très bien qu'une grosse partie de l'immigration va dans le secteur public."

Pas d'affiliation politique

Monika Rühl a en revanche refusé de placer Economiesuisse sur l'échiquier politique. "Nous travaillons avec tous les partis. Et pour chaque sujet, nous définissions une alliance avec ceux qui soutiennent notre position. Alliance qui peut varier d'un objet à l'autre."

lgr

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"Uber aura sa part de marché"

Interpellée sur l'interdiction prononcée par l'Etat de Genève à l'encontre d'Uber, Monika Rühl estime que la société de voiturage américaine a sa place sur le marché. "Je constate que la concurrence fait peur, je le regrette. Il faudrait avoir une ouverture d'esprit quand de nouveaux acteurs entrent sur le marché."

La directrice d'Economiesuisse déclare suivre la situation "avec beaucoup d'intérêts". "Je suis sûre qu'Uber aura sa part du marché."